La célèbre maison d’édition musicale Molenaar présente ses nouvelles publications pour l’année 2025/2026. Cette impressionnante collection pour orchestre d’harmonie comprend aussi bien des œuvres sombres et pensives que des compositions optimistes qui respirent l’espoir et la confiance. Sous le titre “Des temps sombres et un rayon d’argent lumineux à l’horizon”, nous souhaitons présenter les différentes facettes de ce voyage musical.
Plusieurs des nouvelles œuvres de la maison d’édition Molenaar sont consacrées à des thèmes historiques et à la douleur qui accompagne la guerre et la violence. Ces compositions abordent les aspects émotionnels et historiques des conflits et invitent le public à se projeter dans une époque pleine de souffrance, mais aussi de force humaine et de persévérance.
Alex Poelmann nous emmène avec “1944” dans l’année finale de la Seconde Guerre mondiale. La composition saisit l’atmosphère sombre de cette période – marquée par la peur, la destruction et l’espoir d’une fin rapide du conflit. Les passages puissants et dramatiques reflètent les combats et le chaos, tandis que les mélodies mélancoliques transmettent l’espoir de liberté et de paix.
“A Farewell to Arms” et “Élégie pour les victimes de la guerre” de Harrie Janssen. Il présente deux œuvres qui traitent de la tragédie de la guerre.“A Farewell to Arms” traite de l’adieu aux armes et du désir d’un avenir pacifique, inspiré par le roman du même nom d’Ernest Hemingway. Janssen parvient à transposer musicalement la dichotomie émotionnelle des protagonistes entre le sens du devoir et le désir de mettre fin aux tueries. Dans“Elegy to Victims of War“, Janssen rend hommage aux innombrables victimes qui ont perdu la vie dans les conflits du monde entier. Cette œuvre poignante est un rappel sombre mais magnifique de la douleur et de la perte qu’engendre la guerre. La musique profonde est une complainte pour ceux qui sont tombés et en même temps un avertissement pour les vivants.
Eric Swiggers‘ “Farewell” est une exploration musicale douloureuse de l’adieu et de la perte. L’œuvre se caractérise par une atmosphère mélancolique et emmène l’orchestre à travers un paysage sombre et émotionnel où la tristesse et l’espoir se disputent. Le thème de l’adieu est ici représenté musicalement de diverses manières, allant de passages intimes et silencieux à des explosions orchestrales puissantes.
Avec “La légende de Carthage“, Paco Pena Munoz revient sur des événements historiques qui ont marqué la chute de toute une civilisation. La ville de Carthage, autrefois un puissant centre commercial, a été détruite par des conflits armés. L’œuvre se caractérise par des rebondissements dramatiques qui illustrent la chute de Carthage dans toute sa tragédie et sa splendeur. En même temps, la question résonne : Est-ce que cela pourrait être l’histoire de chaque civilisation qui tombe à cause de la guerre ?
Valdemar Gomes laisse tomber à “San Pedro de Alcantara” fait revivre les temps sombres de l’histoire espagnole. L’œuvre est un hommage aux souffrances et aux sacrifices consentis pendant les conflits armés en Espagne, en particulier dans un contexte religieux. Grâce à des tournures musicales dramatiques et des mélodies intenses, Gomes crée une œuvre poignante qui touche profondément l’auditeur.
Une lueur d’espoir à l’horizon
En plus de sombres œuvres réfléchies, Molenaar propose une série de compositions qui mettent l’accent sur l’espoir et la joie. Ces œuvres reflètent le “rayon d’argent à l’horizon” qui fait renaître l’espoir après des périodes d’obscurité.
“Who Knows ?” d’Eduardo M. Brito est une œuvre optimiste, presque ludique, qui surprend l’auditeur par sa légèreté et ses tournures musicales inattendues. La composition joue avec l’idée de l’imprévisible et rappelle que la vie est pleine de surprises qui nous apportent souvent bonheur et satisfaction de manière inattendue.
Alexandre Carlin apporte avec “Solemnity” produit une œuvre solennelle et exaltante qui honore les moments solennels de la vie. La composition dégage une gravité positive et combine le calme et la force dans une image sonore majestueuse. C’est une œuvre qui séduit par sa clarté et sa dignité tout en transmettant de l’espoir et une confiance paisible.
Dans “Le skieur” Andrew Pearce nous fait entendre la représentation dynamique et joyeuse d’un skieur qui glisse à travers les montagnes enneigées. La musique est pétillante et pleine d’énergie, elle évoque les images de liberté et d’aventure. Pearce utilise un tempo rapide et des rythmes entraînants pour capturer le plaisir et la légèreté des sports d’hiver – une bande-son idéale pour les moments d’insouciance.
Michael Gesiler présente avec “La Citta” une composition enjouée et pleine de joie de vivre. Des éléments légers et dansants ainsi que des mélodies joyeuses traversent l’œuvre qui est portée par une ambiance estivale insouciante. On y ressent l’optimisme et la gaieté qui rendent la vie colorée et vivante après des temps difficiles.
Guillaume Detrez raconte avec “Aa – Le chemin d’une petite rivière” une histoire de mouvement doux et constant. L’œuvre suit le cours d’une petite rivière et invite l’auditeur à se concentrer sur les moments calmes et paisibles de la nature. Avec des sons doux et des mélodies fluides, ce morceau incarne le chemin de la vie qui retrouve le calme après les turbulences de la guerre.
A la fin de ce voyage à travers des périodes sombres et des moments d’espoir, une question reste en suspens : Qu’est-ce que “Satierf Odracir” ? Le titre de cette œuvre mystérieuse semble énigmatique, mais en y regardant de plus près, on découvre qu’il s’agit d’une allusion ludique.
Avec les Nouvelles publications pour 2025/2026 pour musique d’harmonie, la maison d’édition Molenaar propose un éventail impressionnant d’œuvres qui reflètent à la fois les horreurs du passé et les espoirs du futur. Des thèmes de guerre les plus sombres aux compositions rayonnantes et pleines de vie, en passant par les surprises expérimentales, cette collection a de quoi satisfaire tous les orchestres et tous les publics. Elle nous rappelle que les périodes sombres sont toujours suivies d’une lueur d’espoir à l’horizon, et que la musique a le pouvoir d’exprimer les deux – douleur et espoir – de manière inoubliable.
Pour les orchestres de fanfare, la maison Molenaar a sa propre gamme. Collection de nouveautés