La revanche du Corsaire noir

Les eaux des Caraïbes sont sombres, le brouillard est épais. Dans l’obscurité de la nuit, on n’entend que le bruit du vent entre les voiles et le crépitement du bois. La proue d’un navire fend majestueusement les vagues : C’est le Thunder, commandé par le Corsaire noir !

C’est ainsi que commencent les aventures du noble corsaire, qui jure de venger le duc flamand Wan Guld pour la mort de ses deux frères, le Corsaire rouge et le Corsaire vert. Lui, le duc, les avait trahis. Parmi mille aventures, le protagoniste du célèbre roman d’Emilio Salgari prouvera sa valeur et son savoir-faire jusqu’à ce que son équipage capture la belle Honorata. Derrière ce faux nom se cache la fille du duc de Flandre. Le Corsaire noir tombe amoureux d’elle, mais son honneur l’emportera et il respectera son serment de vengeance : Il abandonnera la femme aimée aux vagues de la mer. Et c’est seulement à ce moment-là, dans les dernières lignes de l’histoire, que le corsaire noir montre son premier et unique moment de faiblesse… « Regardez ! », chuchote Morgan, son timonier familier, « le corsaire noir pleure… ».

Ce cycle romanesque, dont le premier livre, « Le corsaire noir », a été publié en 1898, comportait 5 romans. Le dernier est paru en 1908 et tous les livres ont connu un grand succès à l’époque. Le roman a été adapté trois fois au cinéma. Giovanni Piacente s’est inspiré de cette histoire pour sa composition Il Corsare Nero, parue aux éditions Scomegna pour un niveau moyen. Romantisme et suspense dans une seule composition….

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